Si la secousse
principale a eu lieu le 11 mars, c'est dès le 9 mars que la terre a tremblé
dans la région avec une première secousse de magnitude 7,2 à environ 40 km de distance de la secousse principale,
suivie le même jour par trois secousses de magnitude supérieure à 6,0 10. Les chercheurs du CNRS-INSU qualifient le séisme de magnitude 7,2
comme un séisme « a posteriori précurseur » de celui du 11 mars.
Ce séisme est dû au glissement brutal — estimé à 10 m de
hauteur — d'une très grande faille inverse de 400 à 500 km de long et 30 km d’épaisseur située à quelque 120 km des
côtes japonaises 11,12. La très forte magnitude de ce séisme s'expliquerait par le jeu
des pressions et tensions qui se sont accumulées pendant environ un siècle
depuis le dernier séisme dans cette région 11.
Le séisme
de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku au Japon est un tremblement de terre d'une magnitude 9,0, survenu au large des côtes
nord-est de l'île de Honshū le11 mars 2011. Son épicentre se situe à 130 km à l'est de Sendai, chef-lieu de la préfecture de Miyagi, dans la région du Tōhoku, ville située à
environ 300 km au nord-est de Tokyo. Il a engendré un tsunami dont les vagues ont atteint une
hauteur estimée à plus de 30 m par
endroits 2. Celles-ci ont parcouru
jusqu'à 10 km à l'intérieur des terres 3, ravageant près de 600 km de côtes 3 et détruisant partiellement ou totalement de nombreuses villes et
zones portuaires.
Ce séisme de magnitude 9 n'est responsable que
de peu de victimes et dégâts grâce à la qualité des constructions parasismiques japonaises. L'ampleur de cette
catastrophe résulte essentiellement du tsunami qui s'ensuivit et qui est à l'origine
de plus de 90 % des 18 079 morts et disparus 4, des destructions et des
blessés, ainsi que de l'accident nucléaire de Fukushima dans la centrale nucléaire de Fukushima
Daiichi. Le 11 mars 2011 à 19 h 3 min 0 s,
le gouvernement japonais a déclaré l'« état d’urgence nucléaire » 5 pour le pays, et près de 215 000 personnes sont alors évacuées, nombre porté à
plusieurs centaines de milliers d'habitants des environs de ces installations
dans un rayon de 30 km, pour une situation
finalement placée au niveau 7, le plus élevé, sur l'échelle internationale des événements
nucléaires (INES) des accidents nucléaires et radiologiques.
La reconstruction va prendre plusieurs années et
son coût estimé en fait déjà le séisme le plus onéreux de l'Histoire après celui de Kōbe en 1995. Les pertes économiques
estimées sont de l'ordre de 210 milliards de dollars.
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